C’est la nouvelle obsession mode de New-York City. La créatrice Catherine Holstein (AKA Cate) qui fonde la marque Khaite a connu un buzz retentissant la propulsant au hit-parade de la mode mondiale lorsqu’en 2019, son combo set cardigan/brassière en cachemire devenu viral après une apparition sur Katie Holmes dans les rues de New York…

La rue prenant le pas sur les podiums des défilés. Comme, elle aime se démarquer de la masse et sait l’importance de l’audace dans ses créations, elle a appliqué la même audace à sa première boutique-flagship Khaite ouverte dans un lieu insolite à New-York city.

A l’intérieur du nouveau Khaite Flagship de SoHo à l’atmosphère unique.

Building fantasy, c’est son créneau. C’est dans les étages souterrains d’un ancien parking d’un bâtiment historique construit en 1871 au 165 Mercer Street conçu par l’architecte Henry Fernbach, connu pour ses façades en fonte qu’elle a installé sa première boutique-flaghip à SoHo.

D’abord, utilisé par les fourreurs et usine à vêtements jusqu’à la fin de la première guerre mondiale, l’immeuble va être transformé par la suite en un parking après être devenu repère de gangsters.

Jeu de contarste noir-clair ponctué de puits de lumières dans une ambiance sombre et mystérieuse y règne. Dans cet espace Khaite insolite de près de 372 mètres carrés de surface où on retrouve cette mystérieuse atmosphère amplifiée des parkings souterrains où les frissons sont jamais loin.

Dedans, on y trouve des éléments industriels rendus élégants comme du béton, des dalles d’acier, des porte-vêtements incurvés mais aussi un arbre à feuilles persistantes (le Bucida buceras), appelé aussi « Shady Lady », planté dans un coin arrière plongé de lumière.

Détail sur puits de lumière d’un olivier noir planté dans l’ancien parking du nouveau Khaite flagship.

L’expérience immersive du décor est posée et plonge instantanément le visiteur dans ce cadre gothique-romantique aux accents uniques presque énigmatique qui présente quelques pièces et best-sellers de la créatrice new-yorkaise dont les articles sont tous revendiqués « made in NYC ».

Qu’on aime ou pas, à mes yeux, les sensations dans cette « dark déambulation » sont garanties.

C’est peut-être, là, ce que cherche, au fond, les nouvelles générations, se DIVERTIR autant qu’être PROVOQUÉ en inspirations inattendues bousculant un instant routines et habitudes quotidiennes…